Se remettre en question ?
L’horrible mort de George Floyd aux États-Unis, décédé pendant son arrestation en 2020 a suscité l’indignation à travers le monde. La police est pointé du doigt, les vieux démons du racisme refont surface dans les sociétés, les manifestations grondent à nouveau partout dans le monde.
A l’unanimité, tous les citoyens invitent les forces de l’ordre à remettre en question leur pratique professionnel et leur relation avec les citoyens : La police est agressif et raciste.
Mais cette agressivité, est-elle vraiment une montée d’adrénaline ? Une recherche de plaisir ou alors est-elle motivée seulement par la haine ? Les causes réelles ne viennent-elles pas aussi de la société qui a évolué ce siècle dernier ?
A l’unanimité, le même discours dans les foules résonne: la police, l’école, les autorités, le monde industriel et commercial doivent se remettre en question car les citoyens se sentent en danger, le message est clair.
Mais alors, quand est-ce que les nombreux automobilistes, jeunes et adultes, qui pour beaucoup, se croient sur un circuit automobile et cause la mort chaque jour de mères de famille, d’enfants et de nombreux innocents, remettrons-ils en question leur comportement sur la route ? Quand manifesterons-nous contre ce fléau criminel ? Mais la police est sommé de leur laisser le passage libre.
A l’unanimité, tous les citoyens affirment que les représentants de l’ordre doivent être exemplaire, et nous donc, sommes nous exemptés de responsabilités ? ne sommes-nous pas aussi des exemples pour les autres et pour les plus jeunes ?
Quand est-ce que les auteurs d’incivilités, présent dans tous les milieux sociaux se remettront-ils, eux aussi en cause ? Quand descendrons-nous dans la rue pour condamner toutes ces violences conjugales, urbaines et ces nuisances sonores ? Mais la police est priée de laissé faire et d’aller voir ailleurs.
A l’unanimité, tout le monde crie que la police doit-être irréprochable, mais quand se remettrons en question les nombreux consommateurs d’alcool, de cannabis, de drogue dur, et autres, dont la pratique a explosée ces derniers décennies, et qui a de nombreux impacts négatifs sur la société et sur la sécurité des citoyens ? Mais les forces de l’ordre sont invités à s’occuper des criminels et des pédophiles.
Cette réflexion ne défend pas spécialement les officiers de police ou une brigade en particulière, mais cherche à défendre une vocation indispensable à l’équilibre de la société qui vit un mal-être certain, malgré des actions répressives pas toujours justifiées, en plus d’un mal de notoriété.
Alors que doit-on faire des forces de l’ordre, les rendre invisibles ? Si la police est absente, elle est coupable, si elle intervient elle est coupable aussi…