Pass sanitaire, Eric Zemmour, intelligence artificielle, Elon musk,… Ces grands titres font la une des journaux depuis plusieurs mois en France, et qui alimentent autant le discours des politiques, que des médias.
Mais à coté de ces thèmes « New âge », n’oublions pas aussi d’évoquer les besoins vitaux que réclament aussi les peuples, et que l’on nomme communément depuis la Révolution Française, les droits fondamentaux.
Si certains se voient déjà habiter sur Mars, réinventer l’identité française, ou bien vivre plus longtemps grâce au transhumanisme, il y a malgré tout des priorités qui constituent le bien-être et le bonheur de chaque individu, et qui sont encore loin d’être abouti, peut-être cela intéresse t’il encore un quelconque candidat ?
L’accès à l’eau et à l’alimentation, à l’emploi et au logement, à l’énergie et à la santé, à la sécurité et à la liberté, à la connaissance, doivent également demeurer des priorités dans notre société ultra connectée. Pour quel raison ? C’est qu’on arrivera probablement un jour, à habiter sur Mars, à équiper chaque foyer d’un véhicule électrique, à vacciner tout le monde ou même à relever d’autres défis, mais ceux-là resterons toujours d’actualités, car ils constituent les fondements de notre cohésion sociale, de notre bien-être et ceux de tous les êtres humains.
Une autre raison également, tant que cet objectif ne sera pas atteint, la méfiance à l’égard des politiques et surtout, les thèses complotistes surgirons encore.
Les nazis se sont inspirés de Nietzsche, les capitalistes d’Adam Smith, les communistes de Marx… Mais cette philosophie de la méfiance, à l’air d’incarner le scepticisme que nous vivons dans notre société actuelle.
Si chaque siècle a connu son courant philosophique, le notre a l’air d’être imprégné de ce dernier, le conspirationnisme.
Mais l’eau et l‘alimentation, qui compose notre santé, nécessite aussi une réduction de la consommation de la viande rouge qui présente de nombreux inconvénients sanitaires et environnementales.
L’emploi également exige que chaque salarié détienne une véritable qualification et que les emplois non qualifiés demeurent des postes provisoires et non définitifs.
Les services de proximité, les équipements et les infrastructures, les logements et les services de soins, conçu au bonne endroit est également une question essentielle.
Tous ces droits pour être crédibles, doivent s’accompagner par un encadrement des loyers, du prix du pain, du carburant, ainsi que de tous les produits de bases. Toutes ces variations tarifaires justifiés ou pas, laissent entendre que les autorités n’ont pas la main sur le pouvoir d’achat, mais c’est pourtant là-dessus qu’ils sont attendus, entre autre.
Tous ces droits pour être plausibles, doivent aussi impliquer une revalorisation des salaires, des métiers essentiels et qualifiés, de tous ces postes qui impliquent une responsabilité, ainsi qu’une prise de risque à l’égard de sa santé et de sa sécurité.
Mais les droits impliquent également des devoirs, devoir d’assistance et de solidarité, d’intégrité et de prudence, de modération et de responsabilité.
Un devoir également à l’égard de la faune et de la flore, qui n’est ni une poubelle ni un marché aux puces, mais notre maison. Ces droits et ces devoirs, nous les devons à la société, mais pas à un roi, ni à un esclave.
Alors, n’oublions pas les droits fondamentaux.