Que dirait-on si durant un match de football, on verrait subitement deux joueurs de rugby s’affronter au milieu du terrain ?
C’est un peu ce qui se passe en France avec une météo hivernale qui souffle tantôt le chaud et le froid. Difficile d’y voir clair avec toutes ces petites querelles politiques, culturelles, religieuses, sociales , les bobos contre les écolo, LFI contre le RN, et j’en passe.
Et il ne manquait plus que ça, comme si cela ne suffisait pas, ces fameux réfugiés politiques ( Daoud, sansal ..) et j’en passe encore, viennent se cogner la tête comme des taureaux face au chien de garde de l’Algérie sur l’aréna de la république.
La France n’est pas un terrain de football où l’on vient défouler sa frustration politique ou bien exprimer des menaces en insultant le public, le club et ses dirigeants..
Je pense que si l’on vient s’installer dans l’hexagone, ce n’est pas pour importer avec soi ses revendications politiques ou bien cracher sa haine d’un pays, d’une religion, ou sur des personnes. Il faudrait interdire ces combats déphasés à mon sens qui ont même contaminé le prix Goncourt de littérature.
Importer des tensions politiques étrangères, c’est prendre en otages les français d’origine algérienne ou autre en les obligeant à choisir un camp, en les contraignant à rentrer dans un bras de fer qui n’est pas le leur.
S’immiscer dans une lutte sociale étrangère pour satisfaire un ou deux écrivains, c’est envenimer des relations de voisinage cruciales face à un monde de plus en plus individualiste.
L’Algérie n’est pas parfaite, nous le savons. Mais n’oublions pas que ce pays a été privé de sa souveraineté pendant 132 ans, autant d’expérience politique et sociale dont le pays a été privé. Alors, comme on dit, il faut que jeunesse se fasse, laissons cette nation essayer, expérimenter, entreprendre, se tromper… tout ceci fait partie du développement d’un pays, qui naturellement apportera le progrès, des réformes, et du changement.
Laissons chacun essayer, se tromper, entreprendre, c’est aussi cela, la liberté.